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Août 2024
L'équipe de Pour une Planète sans Frontières va présenter les jeux traditionnels du monde dans la zone de festivité du Parc Monceau (Paris 8ème) pendant les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques de Paris.
Le bouzkachi, le kabaddi, la crosse, le cricket et la pétanque seront mis à l'honneur.
FEBRUARY 2022
Nous sommes heureux de vous annoncer que notre campagne de crowdfunding en partenariat avec la MAIF et Ulule nous a permis de lever 4.000€ !
AOÛT 2022
Témoignage - Yam Al-Ahmad nous raconte son parcours d’exil depuis la Syrie
Yam Al-Ahmad témoigne à visage couvert
Je m'appelle Yam Al-Ahmad, je suis né à Homs 10 janvier 1990. Je suis titulaire d'un baccalauréat industriel de l'école industrielle Suleiman Al-Halabi. En 2009, j'ai intégré l'Université Al-Baath à Homs, Département d'Ingénierie Mécanique.
Le samedi 15 mars 2011, j'ai arrêté d’étudier. La révolution syrienne s’est déclenchée, et j’y ai participé, du fait de l'injustice du régime syrien et du traitement inhumain réservé à ses opposants. Je faisais partie des personnes qui ont organisé des manifestations pacifiques appelant au renversement du régime. J’ai travaillé pour assurer les besoins des manifestants : les drapeaux et les banderoles, l'itinéraire de la manifestation… Chaque vendredi, nous organisions une manifestation. J'avais peur pour les manifestants à cause des points de contrôle des policiers et de les shabiha, milice lancée par le régime dans la ville d'Homs, en particulier le quartier de Jub al-Jandali, proche du quartier de Bab al-Dreeb.
Le début des violences
Le vendredi 13 mai 2011, nous traversions la rue Al-Wadi, séparant le quartier de Jub Al-Jandali et le vieux Homs, pour venir à la rencontre du reste des manifestants des autres quartiers. Les tirs ont commencé, dirigés la manifestation. J'ai pu traverser avec mon père et certains des manifestants de l'autre côté de la rue, et le reste des manifestants sont restés coincés de l’autre côté. Les policiers et les shabiha ont dispersé les manifestants sous un déluge de balles réelles.
Des policiers et des shabiha ont tenté de nous encercler, de nous arrêter ou de nous tuer dans le but d'effrayer les gens et de les empêcher de se manifester à nouveau. Pendant que nous essayions de nous cacher dans les quartiers étroits, un certain nombre des policiers et de shabiha ont réussi à s’infiltrer parmi nous. L’un des habitants les a vus depuis la fenêtre de sa maison. Il est sorti pour nous avertir, et s’est alors fait abattre par un tir direct à la tête. Les gens de quartier nous ont ouvert les portes de leur maison pour que nous nous cachions. Quelques heures plus tard, j'ai pu retourner dans le quartier de Jeb al-Jandali, et malgré le traitement brutal de régime envers les manifestants, nous avons continué nos manifestations et nos protestations de manière pacifiques.
Avec le développement des événements en Syrie en général et à Homs en particulier, depuis les bombardements, les arrestations aléatoires et l’immigration d’une ville à autre, les gens ont été contraints de quitter leurs maisons et de fuir vers des endroits plus sûrs. Un certain nombre de jeunes du quartier se mirent à travailler dans la logistique pour aider les personnes déplacées et subvenir à leurs besoins. La situation a continué ainsi jusqu'à ce que les bombardements du régime s'intensifient sur le quartier, forçant le peu des gens restant à se réfugier dans des endroits plus sûrs.
Je suis resté dans le quartier jusqu'au 29 mars 2013. Ce jour-là, je dormais. Les bombardements, les obus de chars et les balles m’ont réveillé. Je ne savais pas ce qu’il se passait dehors jusqu'à ce que ma mère me dise que l'armée et les shabiha prenaient d'assaut le quartier et que nous devions aller dans un endroit sûr. Sur le chemin de notre fuite, j'ai réalisé que notre vieux voisin était toujours seul chez lui, alors je suis retourné le chercher. Une fois revenu, ma mère m’a dit qu'elle ne savait pas où se trouvaient mon père et le reste de mes frères, et malgré cela, nous avons continué notre chemin pour nous échapper, craignant d'être arrêtés ou d'être tués par l'armée et les shabiha.
La première fuite vers le Liban
Lors de notre arrivée dans le vieux quartier de Homs, nous nous sommes rendus chez une connaissance. Après des heures d'angoisse et de peur, mon père et mes frères sont arrivés là où nous nous trouvions parce que nous avions préalablement convenu d’aller à cette maison en cas d'urgence. Puis, nous sommes allés dans le quartier d'al-Qarabis où vivent ma sœur aînée et sa famille. Cela n'a pas duré plus de quinze jours. Ce quartier a également été pris d'assaut par l'armée et les shabiha. Nous avons également pu nous échapper sous les bombardements, les obus de chars et les balles jusqu'au quartier de Masaken Al-Edihkhar, où nous avons séjourné dans la maison d'un ami de mon père.
En raison des arrestations aléatoires qui avaient lieu dans ce quartier, j'ai fui sous la pression de ma famille par peur d'être arrêté. Je suis allé dans la campagne nord d'Homs dans la ville de Termaala, chez un ami actif dans la révolution. J'ai repris le travail logistique dans le domaine des secours et de l'humanitaire.
Le 5 janvier 2015, nous étions en route pour livrer de la nourriture et du nécessaire d'urgence à Homs. La route que nous avons empruntée allait des zones rurales au quartier de Deir Baalba al-Kasara, et de là, à Homs. Ce jour-là, nous avons été piégés par un poste de contrôle qui a révélé le chemin que nous prenions avec des obus de chars et des balles. J’ai été gravement blessé et mes amis m'ont ensuite emmené au Liban pour me faire soigner. Ma blessure nécessitait des opérations difficiles à effectuer dans les hôpitaux de campagne de cette région. Pendant 5 mois, mon traitement s'est poursuivi au Liban, puis je suis retourné en Syrie pour terminer le travail logistique.
L'arrestation et la torture
Le mercredi 8 septembre 2015, nous avons été pris en embuscade par un poste de contrôle conjoint de l'armée et des shabihas sur la route de Derbaalba Mukhtaria. Après avoir été battu et torturé au poste de contrôle, j'ai été transféré à l'armée de l'Air à Homs.
La torture était impitoyable. Les tortionnaires utilisaient un tube en plastique vert, qu’ils appelaient "Vert Brahimi », du nom de l'envoyé de l'ONU en Syrie. Ils ont frappé au hasard sur tout le corps sans distinguer où aller être le coup. Pendant la torture, je les ai entendus appeler le nom d'Iskandar et lui dire : « Apportez le Vert Ibrahimi et venez ». J’avais les yeux bandés. Après un mois dans une base de l’armée de l’Air, j'ai été transféré à la sécurité politique et là, pendant l'enquête, l'enquêteur voulait que j'avoue que j'étais un terroriste armé. J'ai refusé car c'était une fausse accusation. La torture s’est poursuivie. J’ai de nouveau été transféré, d’abord à la Sécurité militaire, puis à Al-Ruba’ia. Je n'ai pas pu identifier quiconque car j'avais les yeux bandés. J'ai été isolé du reste des prisonniers. Ma cellule ne dépassait pas 1,5 mètre de long et 1 mètre de large. J'ai été transféré de l'isolement à la torture jusqu'à l'évanouissement. Je ne sais pas quand ni comment j'ai été transféré, parce qu’ils ne voulaient pas que je me mêle au reste des prisonniers. On me disait que je resterai seul jusqu'à ma mort.
J’ai été transféré à la prison centrale de Homs, puis à Damas pour qu’on m’exécute, au motif que j’étais un traître et que j’avais tiré sur l’armée. Quand mon père a appris que j'avais été arrêté, il a commencé à me chercher, puis a chargé un avocat de le faire parce qu'il était parti au Liban en cavale avec ma famille par peur d'être également arrêté. Quand l'avocat a découvert que j'étais à la prison centrale, il a retardé mon expulsion pendant un certain temps pour qu’il puisse faire quelque chose pour me sauver la vie.
Après que l'avocat m'a reçu, il m'a fait évadé dans un endroit que je ne connaissais pas et m'a dit que je devais me cacher jusqu'à ce qu'il trouve un moyen pour me faire sortir clandestinement de Syrie parce que j’étais toujours recherché par le régime. Le 15 décembre 2016, j’ai quitté clandestinement de Syrie à l’aide de passeurs.
Je suis passé au Liban dans la région d’Arsal, où j'ai subi un traitement au centre médical Al-Amal, à cause des effets de la torture. Lorsqu'un ami de la famille a découvert ma présence à Arsal, il m'a emmené dans la maison où il résidait. Il travaillait à l'Organisation internationale de secours humanitaire (IHR). Je me suis porté volontaire avec lui dans l'organisation pour aider les réfugiés. Je distribuais des rations alimentaires aux résidents du camp, et j'ai participé à certaines activités avec eux. Cela m'a poussé à chercher un emploi. Je suis allé au centre de sécurité publique pour pouvoir sortir d'Arsal. Un permis de séjour furtif à renouveler tous les trois mois m'a été délivré.
L'arrivée au Liban puis le départ vers la France
J'ai pu faire du bénévolat auprès d'autres organisations dans le domaine humanitaire, dont la Croix-Rouge internationale, l'International Médical Corps et le Croissant Rouge du Qatar, jusqu'à ce qu'un de mes amis me conseille d'écrire à l'ambassade de France pour demander l’asile. Après des échanges, nous avons obtenu une date d'entretien le 19 mai 2021, et l’étude de notre dossier nous a permis d’obtenir des visas de voyage en tant que réfugiés.
Le 25 février 2022, nous sommes arrivés à Lyon, en France.
Je ne peux pas retourner dans mon pays, la Syrie, parce que je suis recherché par le régime, à cause de mon activité dans la révolution. Je suis accusé de trahison. Je suis accusé d’avoir refusé de faire mon service obligatoire de l’armée, une armée qui tue et déplace les civils de chez eux.
Aujourd’hui, J’apprends le français. C’est mon premier but à atteindre. Puis je souhaite obtenir mes papiers. Je sens de la stabilité dans ma vie en ce moment, j’ai découvert une réalité autre que celle que j’ai connue.
J’ai fait face à beaucoup de difficultés. Je me doute bien que la France n’est pas un pays de rêves. Mais c’est un pays qui aide ceux qui sont dans le besoin. Un pays de rêve, je pense que ça n'existe pas sur cette planète.
DECEMBER 2021
Interview Radio Campus Saint-Etienne with Alexandra Halle, December 17, 2021
OCTOBER 2021
Our association presented by France 2 Télématin: Une Idée à la Minute.
Opening of a new branch in Saint-Étienne.
JUNE 2021
Find our new series of testimonials every week, Give the floor to those concerned, on the lives of asylum seekers in France. Their stories, experiences, journeys and struggles are told in a personal and touching way.
If you want to discover the series of testimonials, click here:
Opening of a new branch in Metz.
April 2021
Opening of a branch in Chambéry
MARCH 2021
Alexandra HALLE, the founder of PUPSF, went to Betagne to visit our new branches in Quimper, Rennes and St Brieuc. She has given interviews to Ouest France Quimper, Ouest France St Brieuc, Télégrame de Quimper and Radio Laser Rennes.
Opening of three new branches in Brittany in Quimper, Rennes and Saint-Brieuc.
Opening of three new branches in Brittany in Quimper, Rennes and Saint-Brieuc.
FEBRUARY 2021
January 2021
DECEMBER 2020
Maé Bérénice Méité, six-time French artistic skating champion, becomes our godmother.
Opening of a branch in Lyon
NOVEMBER 2020
Launch of our contest to win a novel
AUGUST 2020
Mondays
4:30 p.m.
The PUPSF Clermont Ferrand team was in Saint Flour in Cantal to meet Madame DELEPINE, deputy mayor in charge of community life, to present the association's projects
We are talking about the PUPSF antenna in Rouen in an article published in Paris Normandie on August 24, 2020
Creation of a new branch in Rouen which will be managed by Alevtina TUKTAROVA. Alevtina aims to mobilize a student community of volunteers.
JULY 2020
Mondays
4:30 p.m.
We talk about the PUPSF branch in Poitiers in an article published in La Nouvelle République de Poitiers on July 30, 2020
Creation of a new PUPSF branch in Grenoble. Suzanna ARZUMANIAN, the head of the antenna, has decided to develop face-to-face volunteer interpreting for asylum seekers in Grenoble.
We are talking about the creation of the new PUPSF branch in Grenoble in the Dauphiné Libéré.
Creation of a new PUPSF branch in Besançon. Moumin ADEN ALI, the head of the antenna, will develop our Geopolitik project with the help of other volunteers living in Besançon in view to help applicants from Djibouti, Eryrhea and Somalia.
JUNE 2020
Mondays
4:30 p.m.
PUPSF has set up a language support project in the Auvergne Rhône Alpes region for structures that welcome women of foreign origin
We talk about PUPSF in La Montagne, in particular about its action to assist foreign women who are victims of domestic violence
Creation of a new PUPSF branch in Poitiers. Imane HAGGAG, the head of the antenna, decided to launch a local action promoting support for foreigners in terms of online procedures (CAF, Pole Emploi).
Launch of a contest from June 23 to July 7. We save you 10 books selected by Louis-Philippe Dalembert, sponsor of the association and 219 French language prize. Don't hesitate to play from our Facebook page Pour Une Planète Sans Frontières or from our Instagram account #PourUnePlaneteSansFrontieres