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Chaque mois, retrouvez notre actualité

SEPTEMBRE 2022

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Nous sommes heureux de vous annoncer que notre campagne de crowdfunding en partenariat avec la MAIF et Ulule nous a permis de lever 4.000€ !

AOÛT 2022

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Témoignage - Yam Al-Ahmad nous raconte son parcours d’exil depuis la Syrie

Yam Al-Ahmad témoigne à visage couvert

Je m'appelle Yam Al-Ahmad, je suis né à Homs 10 janvier 1990. Je suis titulaire d'un baccalauréat industriel de l'école industrielle Suleiman Al-Halabi. En 2009, j'ai intégré l'Université Al-Baath à Homs, Département d'Ingénierie Mécanique. 

Le samedi 15 mars 2011, j'ai arrêté d’étudier. La révolution syrienne s’est déclenchée, et j’y ai participé, du fait de l'injustice du régime syrien et du traitement inhumain réservé à ses opposants. Je faisais partie des personnes qui ont organisé des manifestations pacifiques appelant au renversement du régime. J’ai travaillé pour assurer les besoins des manifestants : les drapeaux et les banderoles, l'itinéraire de la manifestation… Chaque vendredi, nous organisions une manifestation. J'avais peur pour les manifestants à cause des points de contrôle des policiers et de les shabiha, milice lancée par le régime dans la ville d'Homs, en particulier le quartier de Jub al-Jandali, proche du quartier de Bab al-Dreeb.

Le début des violences

 

Le vendredi 13 mai 2011, nous traversions la rue Al-Wadi, séparant le quartier de Jub Al-Jandali et le vieux Homs, pour venir à la rencontre du reste des manifestants des autres quartiers. Les tirs ont commencé, dirigés la manifestation. J'ai pu traverser avec mon père et certains des manifestants de l'autre côté de la rue, et le reste des manifestants sont restés coincés de l’autre côté. Les policiers et les shabiha ont dispersé les manifestants sous un déluge de balles réelles. 

 

Des policiers et des shabiha ont tenté de nous encercler, de nous arrêter ou de nous tuer dans le but d'effrayer les gens et de les empêcher de se manifester à nouveau. Pendant que nous essayions de nous cacher dans les quartiers étroits, un certain nombre des policiers et de shabiha ont réussi à s’infiltrer parmi nous. L’un des habitants les a vus depuis la fenêtre de sa maison. Il est sorti pour nous avertir, et s’est alors fait abattre par un tir direct à la tête. Les gens de quartier nous ont ouvert les portes de leur maison pour que nous nous cachions. Quelques heures plus tard, j'ai pu retourner dans le quartier de Jeb al-Jandali, et malgré le traitement brutal de régime envers les manifestants, nous avons continué nos manifestations et nos protestations de manière pacifiques.

 

 Avec le développement des événements en Syrie en général et à Homs en particulier, depuis les bombardements, les arrestations aléatoires et l’immigration d’une ville à autre, les gens ont été contraints de quitter leurs maisons et de fuir vers des endroits plus sûrs. Un certain nombre de jeunes du quartier se mirent à travailler dans la logistique pour aider les personnes déplacées et subvenir à leurs besoins. La situation a continué ainsi jusqu'à ce que les bombardements du régime s'intensifient sur le quartier, forçant le peu des gens restant à se réfugier dans des endroits plus sûrs. 

 

Je suis resté dans le quartier jusqu'au 29 mars 2013. Ce jour-là, je dormais. Les bombardements, les obus de chars et les balles m’ont réveillé. Je ne savais pas ce qu’il se passait dehors jusqu'à ce que ma mère me dise que l'armée et les shabiha prenaient d'assaut le quartier et que nous devions aller dans un endroit sûr. Sur le chemin de notre fuite, j'ai réalisé que notre vieux voisin était toujours seul chez lui, alors je suis retourné le chercher. Une fois revenu, ma mère m’a dit qu'elle ne savait pas où se trouvaient mon père et le reste de mes frères, et malgré cela, nous avons continué notre chemin pour nous échapper, craignant d'être arrêtés ou d'être tués par l'armée et les shabiha.

La première fuite vers le Liban

Lors de notre arrivée dans le vieux quartier de Homs, nous nous sommes rendus chez une connaissance. Après des heures d'angoisse et de peur, mon père et mes frères sont arrivés là où nous nous trouvions parce que nous avions préalablement convenu d’aller à cette maison en cas d'urgence. Puis, nous sommes allés dans le quartier d'al-Qarabis où vivent ma sœur aînée et sa famille. Cela n'a pas duré plus de quinze jours. Ce quartier a également été pris d'assaut par l'armée et les shabiha. Nous avons également pu nous échapper sous les bombardements, les obus de chars et les balles jusqu'au quartier de Masaken Al-Edihkhar, où nous avons séjourné dans la maison d'un ami de mon père. 

 

En raison des arrestations aléatoires qui avaient lieu dans ce quartier, j'ai fui sous la pression de ma famille par peur d'être arrêté. Je suis allé dans la campagne nord d'Homs dans la ville de Termaala, chez un ami actif dans la révolution. J'ai repris le travail logistique dans le domaine des secours et de l'humanitaire. 

 

Le 5 janvier 2015, nous étions en route pour livrer de la nourriture et du nécessaire d'urgence à Homs. La route que nous avons empruntée allait des zones rurales au quartier de Deir Baalba al-Kasara, et de là, à Homs. Ce jour-là, nous avons été piégés par un poste de contrôle qui a révélé le chemin que nous prenions avec des obus de chars et des balles. J’ai été gravement blessé et mes amis m'ont ensuite emmené au Liban pour me faire soigner. Ma blessure nécessitait des opérations difficiles à effectuer dans les hôpitaux de campagne de cette région. Pendant 5 mois, mon traitement s'est poursuivi au Liban, puis je suis retourné en Syrie pour terminer le travail logistique.

L'arrestation et la torture

Le mercredi 8 septembre 2015, nous avons été pris en embuscade par un poste de contrôle conjoint de l'armée et des shabihas sur la route de Derbaalba Mukhtaria. Après avoir été battu et torturé au poste de contrôle, j'ai été transféré à l'armée de l'Air à Homs.

 

La torture était impitoyable. Les tortionnaires utilisaient un tube en plastique vert, qu’ils appelaient "Vert Brahimi », du nom de l'envoyé de l'ONU en Syrie. Ils ont frappé au hasard sur tout le corps sans distinguer où aller être le coup. Pendant la torture, je les ai entendus appeler le nom d'Iskandar et lui dire : « Apportez le Vert Ibrahimi et venez ». J’avais les yeux bandés. Après un mois dans une base de l’armée de l’Air, j'ai été transféré à la sécurité politique et là, pendant l'enquête, l'enquêteur voulait que j'avoue que j'étais un terroriste armé. J'ai refusé car c'était une fausse accusation. La torture s’est poursuivie. J’ai de nouveau été transféré, d’abord à la Sécurité militaire, puis à Al-Ruba’ia. Je n'ai pas pu identifier quiconque car j'avais les yeux bandés. J'ai été isolé du reste des prisonniers. Ma cellule ne dépassait pas 1,5 mètre de long et 1 mètre de large. J'ai été transféré de l'isolement à la torture jusqu'à l'évanouissement. Je ne sais pas quand ni comment j'ai été transféré, parce qu’ils ne voulaient pas que je me mêle au reste des prisonniers. On me disait que je resterai seul jusqu'à ma mort.

 

J’ai été transféré à la prison centrale de Homs, puis à Damas pour qu’on m’exécute, au motif que j’étais un traître et que j’avais tiré sur l’armée. Quand mon père a appris que j'avais été arrêté, il a commencé à me chercher, puis a chargé un avocat de le faire parce qu'il était parti au Liban en cavale avec ma famille par peur d'être également arrêté. Quand l'avocat a découvert que j'étais à la prison centrale, il a retardé mon expulsion pendant un certain temps pour qu’il puisse faire quelque chose pour me sauver la vie. 

 

Après que l'avocat m'a reçu, il m'a fait évadé dans un endroit que je ne connaissais pas et m'a dit que je devais me cacher jusqu'à ce qu'il trouve un moyen pour me faire sortir clandestinement de Syrie parce que j’étais toujours recherché par le régime. Le 15 décembre 2016, j’ai quitté clandestinement de Syrie à l’aide de passeurs.

 

Je suis passé au Liban dans la région d’Arsal, où j'ai subi un traitement au centre médical Al-Amal, à cause des effets de la torture. Lorsqu'un ami de la famille a découvert ma présence à Arsal, il m'a emmené dans la maison où il résidait. Il travaillait à l'Organisation internationale de secours humanitaire (IHR). Je me suis porté volontaire avec lui dans l'organisation pour aider les réfugiés. Je distribuais des rations alimentaires aux résidents du camp, et j'ai participé à certaines activités avec eux. Cela m'a poussé à chercher un emploi. Je suis allé au centre de sécurité publique pour pouvoir sortir d'Arsal. Un permis de séjour furtif à renouveler tous les trois mois m'a été délivré.

L'arrivée au Liban puis le départ vers la France

 

J'ai pu faire du bénévolat auprès d'autres organisations dans le domaine humanitaire, dont la Croix-Rouge internationale, l'International Médical Corps et le Croissant Rouge du Qatar, jusqu'à ce qu'un de mes amis me conseille d'écrire à l'ambassade de France pour demander l’asile. Après des échanges, nous avons obtenu une date d'entretien le 19 mai 2021, et l’étude de notre dossier nous a permis d’obtenir des visas de voyage en tant que réfugiés.

 

 Le 25 février 2022, nous sommes arrivés à Lyon, en France. 

 

Je ne peux pas retourner dans mon pays, la Syrie, parce que je suis recherché par le régime, à cause de mon activité dans la révolution. Je suis accusé de trahison. Je suis accusé d’avoir refusé de faire mon service obligatoire de l’armée, une armée qui tue et déplace les civils de chez eux.

 

Aujourd’hui, J’apprends le français. C’est mon premier but à atteindre. Puis je souhaite obtenir mes papiers. Je sens de la stabilité dans ma vie en ce moment, j’ai découvert une réalité autre que celle que j’ai connue. 

 

J’ai fait face à beaucoup de difficultés. Je me doute bien que la France n’est pas un pays de rêves. Mais c’est un pays qui aide ceux qui sont dans le besoin. Un pays de rêve, je pense que ça n'existe pas sur cette planète. 

FÉVRIER 2022

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Nous sommes heureux de vous annoncer le lancement de notre Loterie Solidaire 2022 ! Pour nous aider à financer nos activités pour 2022, nous avons besoin de votre participation et soutien. 

Pour participer cliquez-ici: 

DECEMBRE 2021

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Interview Radio Campus Saint-Etienne avec Alexandra Halle, 17 decembre 2021

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OCTOBRE 2021

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Notre association présenté par France 2 Télématin: Une Idée à la Minute. 

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Ouverture d'une nouvelle antenne à Saint-Étienne. 

AOÛT 2021

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Nous sommes ravis de vous présenter Maé- Bérénice Méité, sextuple championne de France de patinage artistique et marraine de PUPSF.

JUIN 2021

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Retrouvez chaque semaine notre nouvelle série de témoignages, Donner la Parole aux Concerné.e.s, sur la vie des demandeurs d'asile en France. Leurs histoires, expériences, parcours et combats sont racontés de manière personnelle et touchante. 

Si vous souhaitez découvrir la série de témoignages, cliquer ici: 

Episode 1 : Mohamed

Episode 2 : Ziyad 

Episode 3 : Mohammad

Episode 4:  Yasser

Episode 5: Raeq

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Ouverture d'une nouvelle antenne à Metz. 

Avril 2021

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Ouverture d'une antenne à Chambéry

MARS 2021

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Alexandra HALLE, la fondatrice PUPSF, s'ent rendue en Betagne pour visiter nos nouvelles antennes de Quimper, Rennes et St Brieuc. Elle a accordé des interviews à Ouest France Quimper, Ouest France St Brieuc, au Télégrame de Quimper et à Radio Laser Rennes.

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Ouverture de trois nouvelles antennes en Bretatgne à Quimper, Rennes et Saint-Brieuc.

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Ouverture de trois nouvelles antennes en Bretatgne à Quimper, Rennes et Saint-Brieuc.

FEVRIER 2021

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Janvier 2021

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DECEMBRE 2020

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Maé Bérénice Méité, sextuple championne de France de patiange artistique, devient notre marraine.

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Ouverture d'une antenne à Lyon

NOVEMBRE 2020

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Lancement de notre jeu-concours pourgagner un roman

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AOUT 2020

Les lundis

16h30

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L'équipe de PUPSF Clermont Ferrand était à Saint Flour dans le Cantal pour rencontre Madame DELEPINE, adjointe du maire chargée de la vie associative, pour lui présenter les projets de l'association

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On parle de l'antenne PUPSF de Rouen dans un article paru dans Paris Normandie du 24 août 2020

Paris Normandie PUPSF
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Création d'une nouvelle antenne à Rouen qui sera gérée par Alevtina TUKTAROVA. Alevtina a pour ambition de mobiliser une communauté estudiante de bénévoles.

JUILLET 2020

Les lundis

16h30

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On parle de l'antenne PUPSF de Poitiers dans un article paru dans La Nouvelle République de Poitiers du 30 juillet 2020

Article La Nouvelle Republique Poitiers.
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Création d'une nouvelle antenne PUPSF à Grenoble. Suzanna ARZUMANIAN, la responsable de l'antenne, a décidé de développer l'interprétariat bénévole en présentiel en faveur des demandeurs d'asile présents sur Grenoble.

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On parle de la création de la nouvelle antenne PUPSF à Grenoble dans le Dauphiné Libéré.

Article Le Dauphiné Libéré Juillet 2020
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Création d'une nouvelle antenne PUPSF à Besançon. Moumin ADEN ALI, le responsable de l'antenne, va développer notre projet Geopolitik avec  l'aide de d'autres bénévoles vivant à Besançon en vue d'aider les demandeurs originaires de Djibouti, Eryrhée et Somalie.

JUIN 2020

Les lundis

16h30

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PUPSF a mis en place sur la région Auvergne Rhône Alpes un projet d'aide linguistique aux structures qui accueillent les femmes d'origine étrangère

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Visuel partie 2 violence conjugale PUPSF
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On parle de PUPSF dans La Montagne, notamment de son action en vue d'assister les femmes étrangères victimes de violences conjugales

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Création d'une nouvelle antenne PUPSF à Poitiers. Imane HAGGAG, la responsable de l'antenne, a décidé de lancer une action locale favorisant l'accompagnement des personnes étrangères en matière de démarches en ligne (CAF, Pole Emploi).

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Lancement d'un jeu concours du 23 juin au 7 juillet. Nous vous faisons gagner 10 livres sélectionnés par Louis-Philippe Dalembert, parrain de l'association et prix de la langue française 219. N'hésitez pas à jouer depuis notre page Facebook Pour Une Planète Sans Frontières ou depuis notre compte Instagram #PourUnePlaneteSansFrontieres

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